Tabouret de bar Dragy de la Redoute Intérieurs
Tabouret de bar Dragy de la Redoute Intérieurs

Tabouret de bar : comment choisir le bon, pour de bon

Un meuble discret, mais devenu essentiel. Le tabouret de bar accompagne les nouvelles façons d’habiter : coin repas improvisé, poste de travail temporaire, assise légère pour discuter. Il s’installe là où l’espace se transforme, où l’usage évolue, où la circulation prime. Plus qu’un siège haut, c’est un outil du quotidien, à condition de bien le choisir.

Hauteur, confort, matériau, style… les critères sont nombreux, les erreurs faciles. Pour y voir plus clair, on est allé chercher des idées du côté de La Redoute. Lignes japonisantes, silhouettes industrielles, bois brut ou métal laqué : un panorama de styles et de fonctions à découvrir sans a priori. Trouver un tabouret de bar sur La Redoute, c’est naviguer entre les créations de La Redoute Intérieurs et une sélection de marques comme Miliboo, Meubles Cosy ou Kartell.

Scandinave et chaleureux : entre douceur et efficacité

Il y a dans le style scandinave une forme d’évidence tranquille. Des lignes simples, un bois clair, une présence légère qui n’impose rien mais apaise l’espace. Le tabouret de bar s’y prête parfaitement. Entre table haute et îlot central, il ponctue une cuisine lumineuse, accompagne un petit-déjeuner sur le pouce ou un repas sans cérémonie. Il structure sans alourdir.

Tabouret de bar Dragy de La Redoute Intérieurs
Tabouret de bar Dragy de La Redoute Intérieurs

Certains modèles vont à l’essentiel, comme Dragy, avec sa silhouette pure, sa matière brute et son assise légèrement incurvée. En chêne massif, sans dossier, il incarne ce minimalisme fonctionnel propre au mobilier nordique. D’autres, comme Baltik, assument un design plus enveloppant, tout en restant discrets : petit dossier, piétement fuselé, assise douce, décliné en plusieurs tonalités claires ou foncées.

Dans les deux cas, ce qui frappe, c’est la justesse des proportions. Rien n’est là par hasard. Le dossier ne déborde pas, le bois n’est jamais trop massif, le piétement garde l’équilibre entre stabilité et légèreté. Ce sont des tabourets pensés pour s’intégrer, pas pour attirer l’attention. Et c’est précisément ce qui les rend si efficaces : leur capacité à s’effacer tout en participant à l’harmonie générale d’un intérieur.

L’épure japonaise : l’équilibre entre matière et silence

Dans un intérieur inspiré du Japon, le tabouret de bar ne joue pas les vedettes. Il impose sa présence par le calme qu’il dégage, par la simplicité de ses lignes et la sincérité des matériaux. Pas de superflu, pas d’effet décoratif forcé : juste une silhouette discrète, bien proportionnée, qui laisse respirer l’espace. Bois clair ou tabouret de bar noir, finitions brutes, teintes naturelles : tout invite à l’apaisement.

Tabouret de bar Demory de Miliboo
Tabouret de bar Demory de Miliboo

Trois modèles incarnent cette esthétique tout en retenue. Asayo, en orme massif légèrement cérusé, affiche une ligne tendue, presque graphique. L’assise est fine, le piétement sans excès, avec un repose-pied discret mais bien placé. Kioto, plus artisanal dans son approche, marie une structure en chêne blanchi à une assise en corde de papier tressée à la main. Le geste est visible, le confort subtil. Avec Demory, les courbes s’arrondissent légèrement : la ligne reste épurée, mais l’assise devient plus accueillante, dans un bois plus chaud, à la finition mate.

Ces tabourets s’intègrent sans bruit dans la pièce. Ils conviennent aux cuisines sobres, aux espaces baignés de lumière, aux matériaux minéraux. Leur force est là : dans cette capacité à incarner un style sans jamais l’imposer.

Déco, couleur et design : quand le tabouret s’affirme

Tous les tabourets de bar ne cherchent pas à se faire discrets. Certains assument au contraire un rôle plus affirmé dans l’espace. Par leur couleur, leur matière, leur silhouette, ils deviennent des points focaux, des éléments graphiques qui rythment une cuisine, ponctuent un îlot ou apportent une note plus expressive à un intérieur sobre.

Tabouret de bar Boost de Miliboo
Tabouret de bar Boost de Miliboo

Le modèle Boost, avec sa silhouette arrondie et son tissu effet velours, joue cette carte d’un design accessible et confortable. Réglable, pivotant, généreusement rembourré, il mise sur la souplesse d’usage sans renoncer à l’allure. Proposé dans une large gamme de teintes (moutarde, céladon, terracotta ou bleu pétrole), il permet d’introduire de la couleur sans casser l’équilibre général d’un espace.

Tabouret de bar Charles Ghost de Philippe Starck et Kartell
Tabouret de bar Charles Ghost de Philippe Starck et Kartell

Plus audacieuses encore, les chaises de bar Aristote, en velours orange et jaune, composent un duo dynamique. Leur dossier haut, leur assise enveloppante et leurs lignes légèrement anguleuses leur donnent une présence forte, presque sculpturale. Et pour ceux qui préfèrent les icônes à la couleur, le Charles Ghost de Philippe Starck, édité par Kartell, propose une alternative culte : un monobloc en polycarbonate translucide, empilable, aussi à l’aise en intérieur qu’en extérieur. Minimal mais immédiatement reconnaissable, il incarne une autre forme de design : celle qui s’efface sans jamais passer inaperçue.

Retour du rotin : le charme rétro de Musette

Il y a des objets qui réveillent immédiatement une ambiance. En bois peint, en métal laqué… ou même en rotin ici. Avec sa structure en rotin cintré et son assise tressée multicolore, le tabouret de bar Musette convoque autant l’esprit des terrasses de bistrot que celui d’une cuisine de maison de campagne ou de vacances. Une pièce légère, pleine de caractère, qui ne cherche ni la discrétion ni l’effet de mode.

Tabouret de bar Musette de La Redoute Intérieurs
Tabouret de bar Musette de La Redoute Intérieurs

Dans une cuisine blanche ou un intérieur ponctué de matériaux naturels, Musette apporte une touche de fantaisie sans clinquant. Le rotin, travaillé artisanalement, donne de la rondeur au piétement ; le tressage plastique, lui, introduit une vibration colorée, presque festive. L’ensemble reste sobre, mais vivant. On imagine ce tabouret au bord d’un îlot central, avec une lumière du matin qui glisse sur les fibres vernies. Un objet qu’on remarque, mais qu’on garde longtemps.

Quelques repères pour bien choisir votre tabouret de bar

Un tabouret de bar ne se choisit pas seulement pour son style. Il doit aussi s’adapter à la hauteur de l’espace qu’il accompagne. Pour un plan de travail ou un îlot de cuisine standard (autour de 90 cm), une hauteur d’assise de 65 cm est idéale. Pour un comptoir plus haut, entre 110 et 120 cm, on opte plutôt pour un modèle à 75 cm. L’écart recommandé entre l’assise et le dessous du plan varie entre 25 et 30 cm. De quoi être bien installé sans se sentir à l’étroit.

Le confort dépend aussi du format : un repose-pied bien positionné, un petit dossier pour maintenir le bas du dos, une assise légèrement incurvée ou rembourrée font une vraie différence, surtout si l’on y passe du temps. Enfin, tout est aussi affaire d’usage : un tabouret fixe se fond dans le décor, là où un modèle réglable ou pivotant s’adapte à différents moments de la journée.

Qu’on le choisisse pour sa ligne, sa matière ou sa modularité, le tabouret de bar reste un meuble d’équilibre. Entre discrétion et présence, entre assise et signal visuel. Un petit meuble qui, bien choisi, change l’espace plus qu’il n’y paraît.